[manuscrits]

1985. Corine retranscrit, en anglais et en français, les paroles de It's Only Mystery et Guns & People pour le fanzine Faits Divers, consacré à Téléphone. Des pages manuscrites à découvrir en cliquant ici et !


[interviews]

Mai 2001 : premier album enregistré, Corine signe avec une maison de disques... qui ne sortira son album qu'en avril 2002 ! Genèse d'un album.
2 heures d'entretien à découvrir ici


[paroles]


1980 'Je brûle'
1982 'Le Chat'
1985
'It's Only Mystery' et 'Guns & People'
1987 'Les Bêtes'
2002 'Les hommes que j'aime'
2002 'Inachevés'
2002 'Je suis femme'
2002 'Qqjtm'
2002 'L'étranger'
2002 'Te dire'
2002 'Pauvre coeur'
2002 'Elle est là'
2002 'Petit homme'
2002 'Salut à toi'
2002 'Berceuse'

Je brûle

Je brûle d'envie, de ranimer nos flammes
Je brûle, d'être avec toi âme dans l'âme
Je brûle, je suis presque dessechée
Je brûle, de me réveiller passionnée

Je n'ai plus peur de rester seule
Fidèle à ma vie
Je n'ai plus peur de rester seule
Et je veux aimer

Je brûle, et tu me regardes flamber
Je brûle, t'es obligé de reculer
Je brûle de rage
Quand tu te sers de moi pour briller
Je brûle, viens plutôt me réchauffer

Toi qui as peur de rester seul
Mmm, aime !

Je brûle le vide de tes yeux
Je brûle d'y voir l'étincelle qui m'émeut
Fais vite, car sans avoir raison ni tort
Un jour, j'irai plonger dans la mort

T'as peur de rester seul
Sois fidèle à ta vie
On a tous peur de rester seul (bis)
Ah, na na na
Il faut aimer (bis)
Brûle avec moi
Je brûle, tu brûles
Chaud, chaud, chaud... (choeurs de Aubert)

^ haut ^


Le chat

A pas de velours, il vole l'amour
C'est un chat. Il aime les lumières
De la nuit. Il avance en dansant
Souplement, doucement
Il va où il veut, s'en va comme il peut

A minuit, il te suit. Ce qui luit est à lui

Place Pigalle ou autour de l'Etoile
Pas de petits passages
Pour cet enfant pas sage
Et de cheminée en cheminée, voyou passionné
Etrange animal au sourire vertical
Il ne sait pas quand il fait mal

A minuit, il te suit. Ce qui luit est à lui

A pas de velours, il est de retour
Le chat, ce voleur d'amour
Well this is the end

^ haut ^


It's only mystery

How can I keep on smiling at their disguise
When I know nothing god ever comes from lies
My heart is not a beginner
But still, I can loose my temper

How can we keep on watching that fucking T.V.
We're so bored, we don't even care what we see
It takes our strength away
And never shows us the way
But I think I know the answer

It's only mystery and I like it

How can the banks of a river meet
Sitting on her bed, staring at her feet
She thinks life is water
And love, love is a river
But is her child the answer

It's only mystery and I like it

We could dream of a grand evolution
Where we wouldn't ask anymore question
There would be no more pretenders
To use the love that I offer
But dreaming is not the answer

It's only mystery and I like it

^ haut ^


Guns and people

That night I waited too long
For someone who wouldn't come
Who would have made it home to me,
So I went for a walk in the streets
Empty eyes and shady faces
People hsutling and people wandering
And I just followed in their traces
The streets were not that frightening
I left it all to the mob,
And it led me to a noisy cafÈ
And there she was between two cops,
Sweet and amazingly lofty
Must one glance and love had hit me
It felt like being in a movie
Was it her I was waiting for
A beauty, a blue-eyed killer
This poor world is such a mess
I went back to my loneliness
It was too late to go to sleep
I picked up my guitare and I tried to sing
All I remember is that line :

Guns don't kill people, people kill people

^ haut ^


Les Bêtes

Quand je vois les lionnes qui se couchent
Et qui renversent la gueule
Dans une envie farouche
De ne pas vivre seules

Quand elles gémissent ou qu'elles râlent
Quand elles attirent leur mâle
C'est juste qu'elles appellent un petit
Pour continuer la vie

Plus je vois les hommes plus j'aime les bêtes
Les belles ont vraiment une drôle de tête
Plus je vois les hommes plus j'me sens bête

Quand je vois les lions qui attaquent
Et qui font couler le sang
Quand je les vois qui déchirent
Déchirent la chair de leur dents

Pas besoin de guet-apens
Ils bondissent au bon moment
Et dans le silence de la nuit
Ils donnent la mort pour la vie

Plus je vois les hommes plus j'aime les bêtes
Les belles ont vraiment une drôle de tête
Plus je vois les hommes plus j'me sens bête
Plus je vois les femmes plus j'me sens bête


^ haut ^


Les hommes que j'aime

Les hommes que j’aime ne sont pas là
Les hommes que j’aime ne restent pas
Les hommes que j’aime sont tous mariés
Ou bien planqués, ont peur d’aimer

Aïe, aïe, aïe, mon Dieu quel travail
De réunir nos cœurs séparés

Les hommes que j’aime sont des enfants
Les hommes que j’aime cherchent une Maman
Les hommes que j’aime se sentent seuls
Face à eux-mêmes, ils s’bourrent la gueule
Se jouent du temps éperdument
En bons menteurs cachent leurs pleurs

Aïe, aïe, aïe, mon Dieu quel travail
De réunir nos cœurs séparés

Les hommes que j’aime sont des gens bien
Les hommes que j’aime vont leur chemin
Les hommes que j’aime sentent le vide
Au fond d’eux-mêmes et font le plein
De tout, de rien, éperdument
En grands chercheurs, de leurre en leurre

Aïe, aïe, aïe, mon Dieu quel travail
De réunir nos cœurs séparés


^ haut ^


Inachevés

J’ai eu un amoureux noir qui voulait m’faire danser
Nous nous aimions corps contre corps
En un même rythme qui m’a fait croire à l’unanime
Je m’suis dit, la vie se danse
Cette fois-ci je tiens le bon bout même si
Cet homme est inachevé

J’ai eu un amoureux gris qui voulait m’faire chanter
Nous nous aimions d’une même voix
C’était si bon de sentir à l’unisson
Je m’suis dit, la vie se chante
Cette fois-ci je tiens le bon bout même si
Cet homme est inachevé

J’ai eu un amoureux blanc qui voulait me voler
Nous nous aimions, j’ai tout donné
J’ai même cru qu’il allait me pousser des ailes
Je m’suis dit , la vie se donne
Cette fois-ci je tiens le bon bout même si
Cet homme est inachevé

(Que linda procesion)

J’ai eu un amoureux jaune qui voulait me soigner
J’ai eu un amoureux rouge qui voulait m’enseigner
J’ai eu un amoureux bleu qui m’a fait un bébé
Un beau bébé inachevé
Né d’une femme inachevée
Et d’un homme inachevé

(United colors of everybody)

^ haut ^


Je suis femme


Donnez-moi quelque chose
Je n’sors rien du néant
Juste un bouquet de roses
Ou un tout petit gland
Je le ferai germer, je le ferai pousser
Et petit deviendra grand

C’est pourquoi je suis femme
Je reçois et je m’enflamme

Donnez-moi quelque chose
Que je puisse être vous
Une pensée que j’arrose
Qui fleurira pour nous
Je la ferai grandir, je la ferai murir
Et pensée deviendra chant

C’est pourquoi je suis femme
Je reçois et je m’enflamme

Donnez-moi quelque chose
Donnez-moi, donnez-moi…


^ haut ^


Qqjtm

Qu’est-ce que j’t’aime quand tu t’en vas
Qu’est-ce que j’t’aime quand tu reviens
C’est quand tu es là que ça ne va pas
Quand rien ne bouge plus je nous sens foutus

J’ai beau prier Je ne sais qui
De faire durer notre envie
C’est p’t-être mon lit qui est trop p’tit
Ou le poids de l’ennui, j’ai pas bien compris

Qu’est-ce que j’t’aime quand tu t’en vas
Qu’est-ce que j’t’aime quand tu reviens
C’est quand tu es là que ça ne va pas
Quand rien ne bouge plus je nous sens perdus

J’ai beau prier Je ne sais qui
De me combler de toi, de Lui
C’est sans doute mon lit qui est trop p’tit
Ou le poids de mon cri qui est pas bien sorti

Qu’est-ce que j’t’aime quand tu t’en vas
Qu’est-ce que j’t’aime quand tu reviens
C’est quand tu es là que ça ne va pas
Quand rien ne bouge plus je nous sens foutus

J’ai beau prier Je ne sais qui
De me combler de toi, de Lui
C’est sûrement mon lit qui est trop p’tit
Ou le poids de l’ennui, j’ai pas tout compris

Qu’est-ce que j’t’aime quand tu t’en vas
Qu’est-ce que j’t’aime quand tu reviens


^ haut ^


L'étranger

D’où viens-tu l’étranger le jamais vu
Toi qui m’a ravie dans cet hôtel perdu

En un regard la vie nous a unis
Là-bas en Estonie loin très loin de Paris

Il vient à moi ce désir bien connu
Comme un appel vers le beau tout là haut

En un regard la vie nous a unis
Là-bas en Estonie loin très loin de Paris

Dans tes yeux noirs une si grande lumière
Pas de hasard je connais ce mystère

En un regard la vie nous a unis
Là-bas en Estonie loin très loin de Paris

J’ai rencontré la force de ta bonté
Ta douce puissance cette belle évidence

En un regard la vie nous a unis
Là-bas en Estonie loin très loin de Paris

D’où viens-tu l’étranger le jamais vu
Tu vas m’emmener à jamais le sais-tu

En un regard la vie nous a unis
Là-bas en Estonie loin très loin de Paris


^ haut ^


Te dire

Je voulais te dire que j’ai souffert
De la jalousie, du rejet
Je voulais te dire que j’ai senti
Tous ceux en toi qui ne voulaient pas de moi

Je voulais te dire que j’ai appris
L’esquive, la juste distance
Je voulais te dire que j’ai compris
La dérision, la perversion

Je voulais te dire que j’ai pris
Tout ce que j’avais à prendre
Je voulais te dire que j’ai donné
Tout ce que j’avais à donner

Je voulais te dire merci
Je t’aime quand-même

Je voulais te dire que ça me soulage
De te laisser un peu de mon Blues
Le Blues c’est lourd à porter seule
Cette souffrance immense qui s’adresse à Dieu

Je voulais te dire ces quelques mots
Mais pour une raison que j’ignore encore
Je n’ai pas pu te parler
Alors, alors je te les ai chantés

Je voulais te dire merci

^ haut ^


Pauvre coeur

Pauvre cœur trompé
Pauvre corps souillé
Qui va t’aider à guérir ta blessure

On ne pêche pas un petit poisson
On ne cueille pas une fleur en boutons
Où est passé le jardinier
Où est passé le jardinier

Pauvre cœur trompé
Pauvre corps souillé
Pourras-tu jamais retrouver la beauté

Le sais-tu Petite Fleur
L’amour n’a pas du tout cette saveur

Ton prince charmant a sali ton âme
Quand tu quittais Maman pour devenir femme
Où iras-tu chercher la force d’aimer

A nouveau, à nouveau

Pauvre cœur trompé
Pauvre corps souillé
Ce n’était pas l’amour

^ haut ^


Elle est là


Elle est là
Même si c’est loin de toi
Elle est là
N’oublie-pas

Elle attend
Quelques signes de toi
Ton visage
Ton image

Reconnais-la

Souviens-toi
Elle ne sait rien de toi
Montre-toi
Qu’elle te voit

Elle appelle
Et demande au fond d’elle
D’où elle vient
De qui elle tient

Reconnais la

N’oublie-pas
Que l’absence est douleur
Et ses pleurs
Sont pour toi

Elle est là
Même si c’est loin de toi
Elle est là
N’oublie-pas

^ haut ^


Petit homme

Un p’tit clochard qui dort dans la rue à 6 ans
C’est un veinard, ça s’passe avec Papa-Maman
Dans ses yeux y’a plein d’amour, plein d’chagrin
Un p’tit sans abri, ça s’passe à Paris
Restera-t-il gentil ?

Avec ses parents il fait les poubelles
Et quand c’est payant il dort à l’hôtel
Son papa l’a surnommé son « p’tit homme »
Un p’tit sans abri, ça s’passe à Paris
Restera-t-il gentil ?

Son père était routier, il est découragé
Sa mère a toujours lutté contre la société
Elle fera tout pour le garder son p’tit homme
Un p’tit sans abri, ça s’passe à Paris
Restera-t-il gentil ?

Je les ai regardés sur le petit écran
Et ça, je me suis demandé si c’était payant
C’était drôlement bien ficelé, j’ai même pleuré
Un p’tit sans abri, ça s’passe à Paris
Restera-t-il gentil ?

Ce matin j’ai lu dans le journal les 3 grands principes de base d’un certain Monsieur Ivring qui a très bien réussi.
Le 1er : vous éliminez tous vos concurrents
Le 2ème : vous ne distribuez jamais d’argent
Le 3ème : vous refusez de payer vos impôts, c’est réservé aux perdants.
Et comme ça ne suffisait pas, il a rajouté :
Dans la mesure du possible, faites pression sur les politiques.

Mais je continue de rêver à un monde tout autre
Où le bonheur des uns ferait le bonheur des autres
Je continue de rêver pour toi, Petit Homme
Un p’tit sans abri, ça s’passe à Paris
Resteras-tu gentil ?


^ haut ^


Salut à toi

Salut à toi beau bébé
Né d’un moment d’éternel
Sans avant, sans après
De la saveur d’un arc-en-ciel

Je me souviens belle enfant
Quand tu es descendue sur terre
Dans la fusion des amants
Solitaires, solidaires

Tu es venue tête la première
A nous de jouer petite princesse
Réinventons un idéal
Un horizon plein de promesses

Belle trace de toutes les races
Tu me lies, me relies
Nous voici face à face
Dans la nuit je te souris

Je sais les leçons du passé
Tu sais les rêves du futur
Tes compagnons d’humanité
Ont oublié Mère Nature

Tu es venue tête la première
A nous de jouer petite princesse
Réinventons un idéal
Un horizon plein de promesses

Tu es là beau bébé
Tu prends ta place sur la roue
Et j’apprends à aimer
Maintenant nous sommes Nous

Et j’apprends à aimer
Maintenant nous sommes Nous


^ haut ^


Berceuse

Allons enfants de la planète
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de nos tyrannies
L’étendard sanglant est levé (bis)

Entendez-vous dans toutes les âmes
Mugir ces féroces démons
Qui viennent jusque dans nos cœurs
Etouffer nos dons pour le bonheur

Aux âmes citoyens
Formez vos intentions
Pensons, pensons
Qu’un sang plus pur
Abreuve nos poumons


^ haut ^


         

 

 

<<< 01NEWS 02BIO 03DISQUES 04ECOUTEZ 05TEXTES 06LIENS