corine
: doucement les basses |
« D’une manière générale, je ne m’intéresse pas trop au matériel, ni à la technique.
Je ne suis pas une musicienne professionnelle au sens habituel du terme.
Le son, c’est avant tout une histoire de toucher et d’engagement. »
C'est dit ! Suivons tout de même le parcours de Corine, les basses et amplis qui ont fait sa réputation.
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La 1ère basse |
Modèle
: Eko violin bass 395 (Période : 1974)
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Ce
qu'en dit Corine :
« Ma première basse était une Eko Viola des années 60, offerte par un ami bassiste, Alain Broda, qui habitait dans la maison communautaire de Saint-Cloud.
Elle sonnait assez mal sur scène et engendrait des larsens, mais convenait bien à mes petites mains. Avec Louis Bertignac, nous sommes allés dans un magasin à Pigalle pour changer les micros.
Et voyant le prix, oui, je l'admets, nous les avons volés !
Beaucoup plus tard, je l'ai prêtée à un certain Renald (un proche du groupe, ami de Jean-Louis).
Un jour, le patron d’un magasin de Pigalle m’appelle pour me dire qu’on lui a vendu une basse EKO et qu’il se demande si ce n’est pas la mienne.
Oui, c’était la mienne, reconnaissable entre toutes, car bidouillée par Louis au niveau des micros et du chevalet. Je l’ai récupérée et lui ai fait enlever les frets afin qu’elle soit encore plus “violon”. Elle est toujours chez moi.
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Les 2ème et 3ème basses |
Modèle
: Hofner violin bass (Période : 1976-1977 / album TELEPHONE) Remarque
: basse violon rendue célèbre par Paul
MacCartney, visible sur le clip Métro, c'est trop |
Ce
qu'en dit Corine :
« Ma deuxième basse était une Hofner, de meilleure qualité que l’Eko, et très agréable à jouer, avec un petit manche tout doux.
On me l’a volée en tournée. J’en ai racheté une, et on me l’a volée aussi. J’en ai eu assez. »
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La 4ème basse |
Modèle
: Gibson Cherry EB-0 ou EB-3 (Période : 1979 / album
Crache ton Venin) Remarque : tournée
1978/1979, visible sur le film TELEPHONE PUBLIC |
Ce
qu'en dit Corine :
« Je cherchais une petite basse. La taille et la forme me convenaient, mais je n'aimais pas beaucoup le manche. Je le trouvais épais et dur.
Aujourd’hui, si elle a survécu, elle est peut-être en très mauvais état chez Louis Bertignac,
ou bien « empruntée » par Dieu sait qui. » |
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La 5ème basse |
Modèle
: Fender Mustang (Période : 1980 / album
Au Coeur de la Nuit) Remarque : peu visible sur les documentaires et photos. |
Ce
qu'en dit Corine :
« Toujours à la recherche d’une basse à petit manche et pas trop lourde, j’ai trouvé cette petite Fender gris clair, avec laquelle je n’ai pas eu beaucoup d’affinités non plus.
Je l’ai offerte à Violon, alors batteuse de Lili Drop. » |
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La 6ème basse |
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Modèle
: NPB II (Période : 1980/1982) Remarque : Nicolas Petibon fait désormais
partie de DNG Guitares |
Ce
qu'en dit Corine :
« J'avais un ami musicien devenant luthier. Il s'appelle Nicolas Petibon. A ses débuts en lutherie, je lui ai demandé de me faire une petite basse légère. Elle était à ma taille, dans les tons rouge feu.
Le manche était fin et agréable. Je m’en servais surtout à la maison, car le son n’allait pas avec les grandes scènes. Sans doute un problème de micros. Plus tard, Nicolas me l’a transformée en fretless.
Il y a quelques années, je l’ai offerte à un fidèle entre les fidèles. »
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La basse pour l'image |
Modèle
: Fender Musicmaster (Période : à partir de l'album Au Coeur de la Nuit et Dure Limite) Remarque : Visible sur le clip Argent trop cher, Le Jour s'est levé, playback Un autre Monde (DVD) |
Ce
qu'en dit Corine :
« La Fender Music Master noire ne m’appartenait pas si mes souvenirs sont bons, mais c’est le modèle que j’avais choisi pour les play-back des télés ou des clips.
On la louait pour l’occasion, et je la jouais sans son. »
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La 7ème basse |
Modèle
: Fender Precision serie L (1966) (Période : à partir de l'album Au Coeur de la
Nuit et Dure Limite) Remarque : Visible sur le concert Rockpalast, TELEPHONE à Pantin, Les Visiteurs à Roskilde |
Ce
qu'en dit Corine:
« Je me baladais à Pigalle avec un ami avec qui je discutais instruments - oui, ça m'arrivait parfois - et à qui je confiais que je désespérais de trouver une basse qui m'aille. Alors il me dit:
- la seule solution, c'est d'avoir un manche de longueur normale, mais très fin pour tes petites mains. Or, dit-il, j'en ai vu des comme ça, une série spéciale de Fender Précision fabriquée uniquement dans les années 60, la Série L.
On rentre dans une boutique, et miracle, ils en avaient une. Je l'essaye et waouh, ce fut le coup de foudre.
Elle me paraissait gigantesque et lourde, mais ce manche fin et soyeux était un régal.
Dès que j’ai pu, j’en ai acheté une deuxième, en basse de secours. J’ai ensuite laissé cette dernière à Louis lorsque j’ai fait le choix d’être plus mère que musicienne. Et j’ai eu le plus grand mal à la récupérer lorsque j’en ai eu besoin pour mes élèves ! Elle est super aussi, mais je ne l’aime pas autant que la n°1 dont le manche est vraiment exceptionnel.
En fait, c’est la seule que j'aime vraiment et que je garderai pour toujours. Sur mon disque solo, j’ai utilisé ma Precision n°2 (en pension dans le studio de Louis). » |
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La 8ème basse |
Modèle
: Steinberger L2 (Période : 1984 / tournée
Un autre Monde Remarque : tournée Un autre Monde, video Live Montreux, Lyon, Ruido, clip Un autre Monde, clip Electricité, clip Ces Idées-là |
Ce
qu'en dit Corine :
« Je n'ai pas beaucoup aimé ma basse stick. Je l'avais achetée pour la scène parce qu'elle venait d'arriver sur le marché et que tout le monde disait qu'elle était très facile à sonoriser pour les grandes salles et très solide. Et puis le manche était parfaitement juste et elle ne se désaccordait jamais. C'est de la fibre de verre, un matériau innovant à l'époque, et quasi indestructible. Les hommes du son étaient contents. Il faut savoir que la basse est ce qui peut ou sublimer, ou foutre en l’air le son d’un concert. Ses énormes vibrations tournent partout dans l’espace et doivent être dosées habilement.
Je pensais qu'elle était légère... elle ne l’était pas du tout ! Le manche était vraiment épais et glissant. Je n’aimais pas son contact.
Je l’avais aussi laissée à Louis, et lorsque j’ai vu qu’elle pourrissait dans un coin, je l’ai récupérée et je l’ai vendue à prix d’ami à un fidèle du groupe, qui je crois en a pris grand soin. »
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« Alors finalement, j'ai préféré revenir vers ma vieille Fender Précision, moins juste, mais beaucoup plus agréable à jouer, et au son plus chaleureux.
Mais pour ma tournée solo, je ne jouais qu'un morceau à la basse, Salut à toi, et c'était sur la Fender Jazz Bass d'Otti Van der Werf qui tenait admirablement la basse lors de mes concerts » |
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« La Yamaha était uniquement pour la pub » |
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Les amplis |
Modèle
: Ampeg SVT (Période : « au tout début, nous louions un peu ce qui était disponible, et je crois que dès le premier album TELEPHONE, j'ai acheté un Ampeg ») Remarque : Ampli basse à lampes |
Ce
qu'en dit Corine :
« J’ai un petit Ampeg B25 à la maison, et deux gros Ampeg SVT pour la scène, dont un est gardé précieusement par une de mes anciens roads, et l’autre est gracieusement prêté aux bassistes de Louis depuis 1991. Sur le deuxième baffle SVT, j'utilisais une tête Gallien Krueger qui elle aussi doit être maintenant chez Louis. »
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Les cordes |
Modèle
: Rotosound filet rond (Période : pratiquement depuis le début) Remarque : cordes filet rond |
Ce
qu'en dit Corine :
« Je mets des cordes à filet rond, qui donnent un son plus gros et rond, mais qui font plus mal aux doigts ! » |
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Les médiators |
Modèle
: Tortex 60mm (Période : à partir de Au Coeur de la Nuit) Remarque : triangulaire pour basse. Visible sur les concerts : Rockpalast, Pantin |
Ce
qu'en dit Corine :
« Je prend des gros triangulaires, là, ceux qui sont gros mais assez souples (...) oh je m'en fous, ça m'emmerde tellement ces trucs-là...
J'ai été obligée de prendre un médiator (parfois et sur certains morceaux seulement), lorsque les tournées se sont allongées, car j'avais des crampes et la peau des doigts éclatée. Mais je préfère vraiment jouer aux doigts . » |
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